La tessiture de la trompette, du cornet et du bugle

La Tessiture de la Trompette du Cornet et du Bugle

Introduction: La tessiture de la trompette

Cet article est principalement destiné à être un document de référence sur la tessiture de la trompette. Beaucoup de trompettistes aiment parler des notes aiguës. Mais il y a aussi beaucoup de discussions sur la façon de définir ces différentes notes. À quel stade peut-on commencer à utiliser des termes comme « Double Contre Ut ». Le « La aigu » est-il celui qui se situe un ton au-dessus de la cinquième lignes de la portée musicale, ou une octave plus haut que celle-ci ?

Certaines personnes pensent qu’il existe déjà une terminologie approuvée et que d’autres ne la connaissent tout simplement pas. Tout ce que je vais vous expliquer ici, c’est les termes vers lesquels je me suis tourné après avoir longuement discuté avec d’autres trompettistes et pourquoi j’en suis arrivé à ces conclusions. Mon objectif est donc de m’en tenir à ces formules dans mes articles futurs, dans mon enseignement et dans les discussions générales.

Voici une portée de la tessiture de la trompette en fonction du niveau de l’instrumentiste 😉

Tessiture de la Trompette Cornet Bugle

Système 1: Le système de notation de la hauteur

Le système de Notation de la hauteur des sons est basé sur un piano standard de 88 touches. Bien que différents fabricants de claviers électroniques aient produit des instruments qui reconnaissent ce système différemment, le système original reconnaît le do central d’un piano comme « Do3 ». Tous les tons qui montent de ce point jusqu’au do suivant sont également désignés par le chiffre 3, par exemple la note d’accord standard dans un orchestre serait donc le La3. Le graphique suivant montre à quoi ressemblerait la tessiture transposée de la trompette si l’on suivait ce système. Maintenant qu’il a été expliqué, je vais l’utiliser comme référence pour le reste de l’article.

Graphisme Tessiture Trompette

J’ai inclus le Fa#3 car c’est la note la plus basse d’une trompette standard, et le Sol5 pour des raisons que je vais expliquer…

Le wiki de la tessiture

Système 2 : contre, sur-aigus, aigus, médium, graves, pédales et doubles pédales

Avoir un système de codification est une bonne chose si vous voulez être précis, mais ce n’est pas vraiment ce que les gens utilisent dans leurs conversations quotidiennes. « Saviez-vous que le Concerto de Michael Haydn va jusqu’au Sol5 sur une cadence ? C’est comme un Sib4 sur une trompette en si bémol moderne ! », personne ne dit cela.

Nous avons donc tendance à utiliser des termes comme « aigu, contre, médium ou grave », ce qui pose exactement le problème inverse. Ce que beaucoup appelleraient un « Do aigu » est une octave plus basse que la note à laquelle je pense en entendant ces mots. Alors, qui décide ? Eh bien, je pense que Maynard Ferguson faisait autorité en la matière et je m’en tiendrai donc à sa réponse à la question : Do6 est appelé « Double Contre-Ut » ou « Bi-Ut », car à l’octave qui descend de là, les notes sont « Contre » et en dessous, elles ne le sont pas. C’est pourquoi un Sol5 est appelé « Contre-Sol », et non « Double Contre-Sol » ou « Bi-Sol » et encore moins « Sol Aigu », et un La4 n’est pas et ne devrait pas être appelé « Contre-La », jamais ! Merci Maynard !

En passant sous la note Fa#2, nous nous aventurons dans la gamme des notes « pédale ». Le Do pédale (Do2) se trouve sur la portée ci-dessus et le Do double pédale est encore une octave plus bas que celui-ci (Do1). Théoriquement, la triple pédale Do-1 (Do-1) se trouve également encore plus bas. Certains trompettistes excellent dans cette technique et d’autres ne s’y aventurent jamais.

Les autres termes qui sont souvent utilisés et qui, à mon avis, causent de véritables problèmes sur le plan du jeu et de la psychologie, sont les mots « aigu » et « grave ». « Do grave » est un terme compréhensible : c’est l’une des premières notes que les cuivres apprennent, elle est écrite au bas de la portée de la clés de sol et il n’y a pas de Do inférieur qui soit généralement utilisé en musique. Cependant, « Do aigu » est non seulement inexact, mais il plafonne la perception de la tessiture de l’instrument. Si l’on considère l’idée que l’on devient plus confiant dans sa capacité à jouer une note particulière en sachant que l’on peut jouer au-dessus de celle-ci, cela ne serait pas possible s’il y avait réellement une limite à la hauteur des sons produits.

J’ai constaté en enseignant que lorsque les élèves ne savent pas quelles notes ils jouent, qu’elles soient obscurcies par la transposition ou qu’ils jouent des motifs harmoniques à l’oreille, ils peuvent jouer plus haut que n’importe quelle note qu’ils considèrent comme une limite. Parce que les habitudes, tant psychologiques que physiques (crispations, stress) ne s’installent pas et ne ruinent pas tout. Il est vrai que nous évoluons dans un environnement insolite et élitiste, mais la dernière fois que j’ai entendu quelqu’un dire « Do aigu », j’ai hésité et j’ai fait une double attaque (un pain quoi !). J’ai passé un moment à me demander comment ma perception était devenue fausse à ce moment-là !

Voici un tableau des dénominations courantes des notes et des variantes souvent utilisées :

Tessiture de la Trompette Cornet Bugle

Fin

Si vous avez quelque chose à ajouter sur la tessiture de la trompette, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires ci-dessous ou à me contacter. Partagez ! Ajoutez ! Commentez ! Désavouez ! Tout ça 😉

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