Comment tenir la Trompette correctement ?

Limoux James Morrison

J’ai l’habitude de dire que la main gauche porte la trompette et la main droite fait la musique. Un petit peu à la manière d’un chef d’orchestre qui bat la mesure d’une main et de l’autre, donne les intentions musicales.

Tenir la trompette avec la main gauche :

Elle entoure les pistons, mais aussi permet de régler la justesse des notes en tirant ou poussant les coulisses du premier et troisième pistons. Si vous n’avez pas d’anneau à la première coulisse, c’est d’autant plus simple pour vous, vous n’avez donc pas à vous en préoccuper. Sachez que dans certaines œuvres contemporaines, on utilise, comme à la manière d’un tromboniste les coulisses pour faire des glissandos.

  • Le pouce est dans l’anneau de la première coulisse (ou contre le premier piston).
  • Les quatre autres doigts prennent leurs places derrière le troisième piston et sous le pavillon.
  • L’index est en général contre le troisième piston et/ou soutenant le pavillon.
  • L’anneau de la troisième coulisse peut être actionné avec le majeur ou l’annulaire. Je préconise en général le majeur qui est plus fort. Pour un jeune musicien, on peut utiliser l’annulaire.
  • Vous devez à ce moment-là régler l’anneau de la troisième coulisse, s’il se règle bien évidemment, pour ajuster votre position.
  • Tandis que l’auriculaire (et parfois l’annulaire) est sous la coulisse d’accord.

C’est assez difficile de vous décrire quelle position vous devez adopter, mais avec un peu de dextérité, vous devez adopter une position qui est la plus naturelle possible, en évitant le plus possible que votre main soit crispée. Crispation, qui, je le rappelle, est néfaste au jeu du trompettiste.

Tenir la trompette avec la main droite :

Elle actionne les pistons, elle doit être la plus agile possible. L’erreur principale que l’on retrouve chez la plupart des élèves, c’est qu’ils empoignent la trompette et non plus la place et la dextérité pour actionner les pistons convenablement.

Pour bien placer votre main droite:

Mettez-la devant vous, le pouce est devant vos yeux et posez l’extrémité des trois doigts sur les trois pistons, l’index, le majeur et l’annulaire.

  • La main est alors détendue et vient naturellement se poser sur le bloc pistons.
  • Les trois doigts sont légèrement arrondis.
  • Le bout du pouce vient se loger sous la branche d’embouchure et entre le premier et le deuxième piston. Il ne doit pas être plié, mais droit, pour permettre à la paume de la main de ne pas venir contre la branche d’embouchure.
  • Le bout du petit doigt vient se poser sur/ou dans l’anneau. Il ne doit jamais faire office de « presseur d’embouchure », autrement dit, il n’est pas là pour appuyer la trompette vers l’instrumentiste.
  • Enfin, la paume de la main droite ne doit pas toucher la trompette, elle doit rester souple et en suspension à côté d’elle.
  • La trompette ne doit pas être tenue fermement, mais plutôt délicatement, évitant ainsi toutes crispations qui causeraient une tension au niveau du bras et des épaules.

Pour vous donner une idée de la bonne tenue de la trompette, vous devez la tenir au bout des doigts et essayez de faire tourner le pavillon en cercle devant vous. Vos doigts ne doivent pas se coincer dans les coulisses. Les coulisses des pistons doivent fonctionner tous en même temps. Si vous arrivez à ce résultat, c’est que vous tenez correctement votre trompette.

Rappel :  points importants

  • Tenir sa trompette avec souplesse
  • Ne pas jouer les pistons avec les phalanges, mais avec les coussinets des doigts
  • Tenir la trompette seulement avec la main gauche, la main droite doit rester aussi légère que possible
  • Évitez au maximum d’appuyer sur ses pauvres lèvres

Vous tenez votre trompette d’une manière différente ?  Si vous souhaitez faire partager votre technique, merci d’écrire un petit commentaire et vous participerez ainsi à l’amélioration de cet article . Merci à vous !

© Photo Laurent Jammes

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1 réponse
  1. Debutant
    Debutant dit :

    Site assez complet… Pour un débutant comme moi. Clarinettiste durant mes jeunes années, c’est près de 30 ans plus tard que j’ai fais le choix de repousser les portes d’un conservatoire. Vision, motivation, observation alors bien différentes… Les exercices sont au départ bien fastidieux!
    Mais avec la maturité on s’appuie sur le vécu et on peut faire le rapprochement à l’apprentissage de la lecture, à passer son bac, apprendre à vivre en couple ou encore se renouveler durant sa carrière professionnelle… Ces exercices ont tous un point commun, un travail et une attention de tous les jours!
    Donc jeunes ou moins jeunes accrochez vous, ça finira par payer! C’est obliger…

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